AVIS CONCERNANT LES POLITIQUES PUBLIQUES Investissement d’impact : où se trouve l’accélérateur? Hilary Pearson AVIS CONCERNANT LES POLITIQUES PUBLIQUES 4 mins read 12 Mai 2015 Nouvelles et perspectives AVIS CONCERNANT LES POLITIQUES PUBLIQUES Investissement d’impact : où se trouve l’accélérateur? De Hilary Pearson La semaine dernière, j’ai passé quelques jours à Calgary afin d’assister, en compagnie d’investisseurs d’impact du milieu philanthropique, à des réunions qui avaient lieu en marge du Congrès des Fondations communautaires du Canada (FCC) de 2015. Les discussions qui se sont déroulées lors de ce congrès à Calgary sont allées dans le même sens que celles des participants au congrès annuel du Council on Foundations tenu à San Francisco il y a deux semaines. Les deux activités ont donné lieu à des débats animés dans des salles bondées de représentants des fondations et de leurs conseillers. Mission Investors Exchange a diffusé des images des séances tenues aux États-Unis sur son fil Twitter à https://storify.com/MissionInvest/impact-investing. Le sujet suscite manifestement beaucoup d’intérêt, mais plusieurs s’interrogent encore sur la manière d’accélérer le pas. Au Canada, nous avons parlé des mesures qu’il faudra prendre pour décupler les possibilités du marché de l’investissement d’impact à l’intention des fondations (quelques idées intéressantes ont fusé, mais aucune percée innovatrice n’a encore véritablement surgi). Aux États-Unis, on a parlé de la manière de démarrer et des obstacles que l’on peut rencontrer lors des premiers investissements. Dans les deux pays, on parle maintenant communément d’investissement d’impact (impact investing), même si le terme prête à confusion de par ses multiples définitions, puisqu’il peut comprendre une gamme de placements, à partir des placements directs conventionnels dans des entreprises à but lucratif à vocation sociale jusqu’aux prêts à des petits organismes de bienfaisance. De part et d’autre de la frontière, l’intérêt à l’égard de l’investissement porteur d’impact chez les fondations évolue. En effet, lui qui n’intéressait d’abord qu’un nombre limité de premiers adhérents suscite maintenant l’intérêt d’une minorité légèrement plus grande de fondations souhaitant étudier plus avant le domaine. Au Canada, on discute de la possibilité de se fixer un objectif d’investissement d’impact pouvant aller jusqu’à 10 % des portefeuilles des fondations. Selon un récent sondage effectué par FPC sur les stratégies d’investissement des membres, le nombre de fondations membres comptant faire un investissement d’impact en 2015 s’élève à 14 (par comparaison à cinq en 2012). Il est vrai que les deux pays affrontent les mêmes défis : Les contraintes appliquées par les conseils d’administration des fondations en matière d’évaluation des risques semblent plus strictes pour les investissements d’impact que pour d’autres types d’investissements conventionnels ou de dons.L’offre de produits d’investissement d’impact est encore insuffisante. Dans un blogue sur les séances portant sur le sujet rédigé pour l’Alliance Magazine, Tim Ogden indique que l’enthousiasme pour ce domaine ne se refroidit pas, mais que le problème le plus courant semble être l’éventail de produits offerts.Le nombre d’intermédiaires auxquels peuvent s’adresser les fondations pour cibler des placements avec la diligence voulue est restreint. Cela est particulièrement vrai au Canada. Les fondations aux capacités limitées comptent sur l’aide de leurs gestionnaires de placements, et ceux-ci ont plutôt tendance à redouter le risque (voir ci-dessus). Tim Ogden affirme que la poursuite de l’élan constaté dans le domaine pourrait dépendre du nombre de fondations qui gèrent elles-mêmes leurs stratégies de placement. Comme il le mentionne : « Je n’ai peut-être pas tenu compte de la principale question qui dictera la position d’une fondation par rapport à l’investissement porteur d’impact, à savoir si le fonds de la fondation est géré à l’interne ou par des gestionnaires d’actifs professionnels externes. » Le marché est toutefois en croissance. Les stratégies et les données sur le rendement du capital investi sont maintenant beaucoup plus courantes. Manifestement, il y a amplement de place pour éduquer et conseiller davantage les conseils d’administration des fondations sur l’étude des stratégies d’investissement porteur d’impact. FPC collaborera avec les FCC à l’élaboration d’un plus grand nombre de webinaires et de matériel d’information au cours de l’année 2015. De plus, les nouvelles règles du gouvernement fédéral sur les placements dans des sociétés en commandite devraient stimuler l’offre! Je suis certaine que le désir des fondations et les possibilités qu’elles auront de relier l’investissement de leur actif à l’accomplissement de leur mission continueront de croître. Share This Article Facebook Twitter LinkedIn Email
Réflexions sur 2024 en vue d’une année 2025 tumultueuse Jean-Marc Mangin Nouvelles de FPC 11 mins read 10 Jan 2025
Énoncé économique de l’automne 2024 – Faits saillants pour les fondations philanthropiques Sara Krynitzki AVIS CONCERNANT LES POLITIQUES PUBLIQUES 6 mins read 18 Déc 2024
À la mémoire de Murray Sinclair et de son apport aux fondations philanthropiques au Canada Bruce Lawson Nouvelles de FPC 3 mins read 6 Nov 2024
La conférence Together 25 Ensemble : le plaisir et la satisfaction d’apprendre ensemble André Vashist Nouvelles de FPC 5 mins read 15 Oct 2024
L’engagement de la philanthropie canadienne sur le dérèglement climatique – Rapport de la première année
Renforcer le pouvoir, partager le pouvoir, tirer partie du pouvoir: Comment les fondations peuvent-elles offrir un soutien optimal aux organisations et aux mouvements dirigés par les jeunes afin d’amplifier leur incidence?