Incorporer la réconciliation au cœur de notre travail

Ina Gutium

Nouvelles de FPC

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18 Juin 2025

Lors de ma première rencontre en tant que présidente du C.A., les 12 et 13 juin derniers, j’ai été particulièrement reconnaissante que mes collègues du conseil d’administration de Fondations philanthropiques Canada et moi ayons eu le privilège d’être accueilli par la fondation Ulnooweg Indigenous Communities Foundation, membre de FPC, en Nouvelle-Écosse. Nous avons passé deux jours à Asitu’lisk, une forêt étonnante, un paysage naturel et un centre d’apprentissage qui a été récemment restitué au peuple Mi’kmaq et qui est géré par le centre d’éducation Ulnooweg.

Asitu’lisk est un paysage naturel enchanteur formé de l’ancienne forêt Wapane’kati et des rives du lac Atuomkuk (Wentzell) et de la rivière Pijnuiskaq (LaHave). C’est un endroit où les ancêtres des Mi’kmaq ont prospéré pendant des milliers d’années à Sin So’sepe’katik (Bridgewater), à Mi’kma’ki (Nouvelle-Écosse).

Mes collègues du conseil d’administration et moi-même avons eu l’honneur de séjourner à Asitu’lisk en compagnie de Chris Googoo, directeur général, de savourer des plats locaux exceptionnels préparés avec amour par le personnel, de nous promener dans ses forêts, de nager dans ses eaux et de rencontrer l’une de ses plus anciennes résidentes, « Mamie Maple » (photo). Lors d’une de nos discussions avec Chris, il nous a rappelé que ceux d’entre nous qui effectuent le travail ne sont que des intendants. Notre rôle consiste à entretenir les braises du travail d’impact social afin que les générations futures puissent porter la flamme. Cela signifie écouter profondément, agir avec humilité et, surtout, traduire l’intention en action et faire preuve de transparence à ce sujet. À une époque souvent marquée par l’angoisse, la peur et le désespoir, son message d’espoir fondé sur un engagement pragmatique, mais à long terme, retentit.

En cette année qui marque les dix ans de la Déclaration d’action de la philanthropie en réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation, de nombreuses initiatives ont vu le jour et méritent d’être saluées. Mais il reste encore beaucoup à faire pour concrétiser la vision d’un avenir juste et partagé entre les peuples autochtones et les Canadiens venus du monde entier.

Notre séjour à Asitu’lisk a été plus qu’une réflexion, c’est un appel à l’action. À FPC, nous nous sommes engagés à incorporer la réconciliation au cœur de notre travail, non pas comme un geste symbolique, mais comme un effort soutenu et mesurable. Cela implique de consacrer des ressources et de renforcer les partenariats avec les organisations philanthropiques dirigées par des autochtones, et de nous tenir responsables de nos intentions. En tant que signataire de la Déclaration d’action de la communauté philanthropique, qui célèbre son 10e anniversaire, FPC organisera une table ronde sur la réconciliation à l’intention de ses membres. Cet espace est un dialogue ouvert avec les leaders du secteur et entre eux, pour approfondir notre compréhension, élever les voix autochtones et explorer comment la transparence et la réciprocité peuvent guider notre chemin vers l’avenir.