Entrevues Une vision pour l’avenir – Ruth Mackenzie Ruth MacKenzie Juin 30, 2022 5 min read Nouvelles et perspectives Entrevues Une vision pour l’avenir – Ruth Mackenzie Alors que le monde qui nous entoure change, le secteur caritatif social à but non lucratif doits’adapter, et la philanthropie doit faire de même. Notre secteur constitue une facette fondamentale de la société civile, et nous renouveler est une priorité. Le statu quo ne suffit pas. Les inégalités sont omniprésentes dans nos collectivités, et nous devons intensifier nos efforts pour relever les défis mondiaux. Dans sa nouvelle série de publications, «Une vision pour l’avenir», FPC a demandé à des dirigeants d’organismes sans but lucratif de nous faire part de leurs perceptions de la situation actuelle du secteur, du rôle de ce dernier et de la direction à prendre pour assurer son avenir. Nous présenterons régulièrement de nouveaux témoignages, dans des blogues et balados, tout au long du printemps 2022. Quelles sont les trois choses qui vous motivent aujourd’hui dans le secteur caritatif à but nonlucratif? Le rôle que joue le secteur pour faciliter le changement social. Notre objectif inhérent est de nous exprimer et de participer activement à l’histoire. L’objectif ultime du secteur est d’être au service du public. Nous nous concentrons sur la mission et l’objectif. Le secteur est de plus en plus reconnu comme étant à la fois une force de changement positif et une solution aux problèmes et défis sociétaux. Cela a été particulièrement évident pendant la pandémie. Quels sont les trois éléments qui doivent évoluer pour créer une communauté philanthropiqueplus durable pour tous les habitants du Canada ? Il existe une compétitivité naturelle dans le secteur qui doit évoluer vers un plus grandesprit de collaboration. La collaboration permet une meilleure compréhension du contexteet une plus grande possibilitéd’impact.Le secteur dans son ensenmble doit être plus ouvert au changement en son sein. Le changement doit être considéré comme un élément perturbateur qui favorise l’évolution de la société, et non comme quelque chose que l’on craint. Il faut moins de protectionnisme de la part des organisations en matière d’infrastructures et de ressources, et de préservation individualiste des organisations et des institutions, qui sont parfois privilégiées par rapport à la finalité et à l’impact.Du point de vue de l’ ACPDP, nous avons besoin d’une plus grande adhésion de la part des dirigeants (conseils d’administration et haute direction) pour soutenir et stimuler la philanthropie stratégique. Les dons basés sur les actifs et les dons différés, notamment par le bias de dons testamentaires, exigent une vision à long terme, des investissements et de la patience, mais les retombées peuvednt être énormes et constituent une part importante de la viabilité à long terme des organismes de bienfaisance. Qu’est-ce qui vousdonne de l’espoir alors que nous continuons à lutter contre la COVID-19 ? En tant que militante de longue date, je crois fermement que l’espoir est un élément essentiel et éternel de la vocation. En dehors de cela, et sans que cela soit particulièrement lié à la COVID, mais peut-être pendant la COVID, la prise de conscience parle secteur de la nécessité essentielle de changer et d’évoluer vers plus d’inclusivité, de justice sociale et de réconciliation me donne de l’espoir. Aussi, il faut plus qu’une simple ouverture d’esprit, mais un engagement à l’action qui inclut l’autoréflexion, la responsabilité de faire le travail et la volonté de renoncer à l’autorité, à l’influence et aux avantages. Si vous pouviez changer une chose dans le secteur à but non lucratif, ce serait quoi ? Du point de vue de la collecte de fonds et de la philanthropie, nous devons passer d’un étatd’esprit centré sur le donateur à une culture centrée sur la communauté. Qu’est-ce que vous ne voudriez pas changer ? En tant que secteur, notre sens de la mission et de la vocation; reconnaître et se présenter avecconfiance comme ayant un objectif social et un intérêt public. Le secteur doit continuer à seconcentrer sur l’impact et à exiger des ressources adéquates afin que le véritable travail autourde la mission puisse être effectué. Quelle est l’importance des fondations pour le bien-être des Canadiens et des Canadiennes ? Les fondations jouent un rôle essentiel en tant que vecteurs qui facilitent et soutiennent le changement social, à la fois en soutenant les organisations caritatives et les initiatives qui répondent à des besoins sociaux vitaux, mais aussi en procédant à un examen stratégique des causes profondes et en facilitant les changements de politiques et de systèmes afin de résoudre les p roblèmes et défis sociaux à long terme. Quels sont les enjeux les plus urgents auxquels le gouvernement doit porter attention à l’heure actuelle en ce qui concerne le secteur philanthropique ? La Commission sénatoriale spéciale sur le secteur de la bienfaisance a passé un temps considérable à examiner le secteur de la bienfaisance, à s’entretenir avec lui, à réfléchir à ses besoins et à la manière dont il peut être mieux soutenu par le gouvernement, alors je diraisqu’il faut mettre en œuvre les recommandations de son rapport final ! Complétez ces phrases : Le secteur philanthropique de l’avenir devrait ressembler à… une voix et une force essentielles et puissantes pour le changement social. Pour que la philanthropie renouvelle son contrat social avec les Canadiens, il faut…un engagement et des actions pour créer une société plus juste et équitable. Partager cet article Facebook Twitter LinkedIn Email
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